Quand je parle de style « parisienne », je pense moins à des règles figées qu’à des habitudes : simplicité, coupes nettes, pièces faciles à assembler. J’observe ces gestes et je les adapte à ma vie, sans me déguiser.
En regardant cette vidéo, je vois surtout une méthode que j’adapte à ma vie quotidienne. Je commence par une base nette et simple. Je choisis une chemise qui tombe bien, un jean droit et un trench que je peux porter ouvert ou ceinturé. J’accorde de l’attention à l’équilibre des volumes. Si le haut est ample, je privilégie un bas plus près du corps. Si le bas est fluide, je préfère un haut ajusté. L’objectif est de garder une silhouette lisible quand je marche en ville.
Vient ensuite la question de la mesure. Je sélectionne un seul accent visuel et je laisse le reste en retrait. Un foulard court peut suffire. Parfois je choisis une marinière, d’autres fois un rouge à lèvres plus intense. L’essentiel est que l’ensemble reste respirant et que rien ne m’oblige à me réajuster toutes les dix minutes.
Pour les couleurs, je construis un fond calme avec du bleu, de l’écru et du noir. J’ajoute un point plus lumineux qui attire l’œil sans tout diriger. Cela peut être une rayure, un métal discret sur des boucles d’oreilles ou un cuir patiné sur une ceinture ou un sac. Je ne cherche pas à multiplier les signaux. Je préfère un centre d’attention qui raconte quelque chose de simple et cohérent.
Je soigne aussi les finitions. Je vérifie un ourlet propre, des boutons solides et une longueur de manche qui tombe juste. Les accessoires restent utiles. Je choisis un sac en bandoulière qui libère les mains et des chaussures dans lesquelles je peux traverser la journée. À la fin, je me pose toujours la même question. Est-ce que je me reconnais dans ce que je porte. Si la réponse est oui, c’est ma version du style parisienne. Elle est simple, mobile et prête à évoluer au fil de mes journées.